Ci-dessus, l'extrait sonore qui m'a valu un licenciement (premier point de la lettre). Et la totalité de l'émission sans montage et en deux parties. Je suis obligé de me justifier et me défendre ici, dans la mesure où je n'en ai pas eu l'occasion ailleurs...
- On peut constater qu'aucun auditeur ne cautionne la violence et que le second parle de la logique amenant des pères à la violence (y compris contre eux-mêmes en se suicidant, ce que Madame Schmid omet de préciser dans sa lettre, bien entendu). Il parle de cette logique, il ne cautionne pas la violence.
- Je ne cautionne pas non plus la violence, je la dénonce même juste avant avec le premier auditeur.
Je précise puisque c'est un point qui n'est jamais abordé au sujet de cette radio, que le format de la radio était - théoriquement - un format de type "RMC". C'est à dire un format dans lequel les animateurs et journaliste étaient TENUS d'organiser des émissions dans lesquelles les débats devaient être le plus enflammés possible, notamment en "scénarisant" les émissions et en poussant les invités à la castagne verbale. Et en utilisant tout moyen légal pour organiser les clashs à l'antenne.
Ce principe était une des bases fondamentales du format Parenthèse Radio.
Deuxième point de la lettre.
Mes émissions étaient préparées à hauteur d'environ 20 heures non rémunérées, chaque semaine, comportant :
- recherche d'invités (en parallèle de mon assistante parfois sans contrat de stage, parfois non payée)
- recherche documentaire
- enregistrement et montage d'illustrations sonores, avec instructions et explications pour le réalisateur, puisque la direction refusait de mettre des moyens techniques et humains à disposition pour ce travail, pourtant encouragé par la même direction
- établissement du conducteur
- lecture d'ouvrages et visionnage de spectacles
- achat le matin même de jus de fruit, sur mes propres deniers, pour les invités de l'émission - remboursés une fois sur deux.
La vérité est que j'arrivais à 7h00 du matin, en plus, pour une émission débutant à 9h00, et que chaque samedi, je me retrouvais avec des problèmes techniques, que je devais également gérer, car malgré les innombrables mails envoyés au chef des programmes, celui-ci ne donnait aucune réponse. Ca donnait des paniques à 7h00 du matin, seul dans la radio, pour trouver les micros qui avaient disparu du studio antenne et les installer.
La vérité est que la direction était incompétente artistiquement et techniquement, ce qui a été reconnu y compris par les irresponsables qui se sont laissés berner et qui ont signé les contrats antidatés comme des petits garçons et des petites filles bien gentils et qui dans le même temps n'ont pas levé le petit doigt pour moi. Tous ces gentils journalistes.
Concernant les teasings (autopromos pour mes émissions) je n'ai jamais refusé d'enregistrer le moindre teasing, je suis même venu moult fois en enregistrer, moult fois faire l'invité ou l'intervenant d'émissions qui n'en avaient pas. Je venais également deux fois par semaine pour la préparation de mon émission. Et entre autres pour réaliser, écrire, enregistrer sans être rémunéré une chronique cinéma de 3 minutes diffusée 14 fois par semaine minimum, pour laquelle la direction me félicitait chaque semaine. Tout ça sans prendre un seul centime et comme les autres animateurs de la radio.
J'ajoute pour la bonne forme que je n'avais aucune obligation, de toute façon - d'enregistrer quoi que ce soit.
Troisième point de la lettre.
Je ne sais pas si mon émission générait moins d'appels que les autres émissions mais ça semble contredire tout ce qu'Isabelle Schmid me disait tout le temps... Bon. Admettons, où est le relevé des appels ? Et quand bien même ce serait le cas, ça n'a jamais été une cause de licenciement ; sauf bien entendu si c'est une clause du contrat de travail. Mais de contrat de travail, avec Isabelle Schmid... il n'y avait pas...
Quatrième point de la lettre.
Je n'ai pas eu besoin de détériorer le "climat social" dans la radio, le climat social s'est détérioré en quelques jours dès le début des émissions en octobre 2007, les différents intervenants se plaignant des objectifs farfelus et incohérents d'Isabelle Schmid, du manque de moyens dramatique en lien avec les objectifs pré-cités et plus globalement, de son incompétence en matière artistique, éditoriale et sa manie de n'écouter aucune remarque, pas même celle du consultant qui lui, avait fait ses preuves à la radio. Pas comme Madame Schmid, qui, à part être très amie avec l'UMP, n'avait pas fait grand chose de sa vie avant d'essayer de construire une radio comme on voudrait envahir la Russie.
Oui, je n'en fais pas beaucoup sur Madame Schmid et l'UMP de peur d'être traité de gauchiste (ce que je ne suis pas plus que droitiste ou n'importe quelle autre connerie dans le genre) mais je précise tout de même qu'après son entreprise "tartufienne" avec Parenthèse Radio, Madame Schmid a été Directrice de cabinet de Nora Berra, Ministre sous Sarkozy. C'est quand j'ai appris ça que j'ai commencé à réfléchir à la manière dont Madame Schmid avait réussi à monter un réseau FM national en quelques mois, avec des fréquences comme Marseile, Toulouse ou Limoges, là où personne avant elle n'avait réussi un tel miracle dans toute l'histoire de la radio française.
Isabelle Attali-Schmid est en 2014 conseillère de Force Républicaine, le parti de François Fillon et elle twitte au sujet de... la légalité du financement de l'UMP ou encore sur les 35 heures...
Le 2 juillet 2008, donc, je n'ai fait que défendre ma vie face au comportement hystérique, totalitaire et psychotique de Madame Schmid. Et j'ai enregistré la conversation, cette fois.
Le mail que j'ai effectivement adressé après mon licenciement à la totalité du personnel (dont les trous du cul) n'est pas inadmissible, c'est juste le reflet de la vérité. Mais comme Madame Schmid est une menteuse, forcément, pour elle c'est inadmissible, inadmissible comme la vérité. Le mail sera publié ici prochainement lui aussi.
Quant à la salariée qui aurait été "choquée" par mes propos, je suppose qu'il s'agit de Gaëlle Renard, la pauvre petite à qui j'ai dit qu'elle ne connaissait rien de l'affaire quand elle a voulu émettre un avis incohérent :
- Gaëlle : Mais Jérôme, personne n'est propriétaire de sa traaaaanche (sur le ton condescendant de celle qui veut tout régler depuis son fauteuil et qui a tout compris à la vie)
- Moi : Gaëlle, il ne s'agit pas d'être propriétaire de sa tranche, il s'agit de ne pas accepter de se faire empapaouter en signant des contrats antidatés, qui plus est signé de la main d'une femme qui a passé un an à exploiter 20 ou 30 personnes.
Voilà, Gaëlle, elle aussi, a du être choquée par deux choses pourtant pures : la vérité et l'honneur. Mais je n'en veux pas à Gaëlle, quand on est borné on est borné. Par contre, je me fais du souci pour ses enfants. Une animatrice des Maternelles sur France 5 qui donne des leçons aux mamans téléspectatrices et qui fait la même chose sur Parenthèse Radio, mais qui en même temps se comporte dans son travail comme une gamine de 5e, je sais pas si c'est le bon casting, ni pour ce genre d'émissions ni pour élever des enfants.
Voilà pour les commentaires, en précisant enfin - comme je le dis plus bas dans ma réponse à Madame Schmid, que celle-ci a quand même employé des gens sans contrat de travail puis en leur faisant signer des contrats antidatés signés de sa main (voir en haut de cette page) et que pour ma part, elle a quand même réussi à m'employer en tant qu'intermittent d'un côté, et à me licencier en tant que salarié CDI de l'autre... normal. Ceci pour répondre à l'infâme bouillie d'inepties qui termine sa lettre de licenciement.